L’église Saint-Pierre et Saint-Paul, située près de la mairie, a été bâtie, pour ses parties les plus anciennes au 12e siècle. Suite, probablement, aux ravages de la guerre de Cent Ans, l’édifice fut en partie rebâti au 16e siècle.
Eglise St Pierre sur Wikipedia
La partie romane
De l’église romane ne subsistent avec certitude que la façade occidentale (hormis sa travée nord), le gouttereau sud et le clocher. Nous ne possédons aucune donnée sur le plan d’origine de l’édifice, mais on suppose au regard de la maçonnerie de moellon présente dans le soubassement de la première travée du chevet-halle, bien qu’elle date peut-être du XIIIème siècle, qu’il pourrait s’agir des vestiges d’un ancien transept, idéalement placé pour recevoir le clocher à sa croisée.
L’agrandissement en 1500
Vers 1500, l’église romane, remaniée probablement au XIIIème siècle, est amputée de son transept et de son choeur, en faveur de la construction d’un chevet-halle de trois travées de hauteur identique et voûtées sur croisées d’ogives. Un nouvel accès est créé dans le bas-côté nord de la nef. De grandes baies flamboyantes illuminent la halle ; au nord et au sud, elles sont surmontées de pignons alternant pierres et briques. Les baies de la façade orientale ont été obturées à l’époque classique en faveur de la création des trois retables monumentaux toujours en place. Les piles du clocher sont reprises pour accueillir les départs des voûtes, alors que les arcades romanes de la nef sont remplacées par de grandes arcades flamboyantes.
Le patrimoine de l’église
- Nef et clocher du XIIème siècle
- Peinture «l’Annonciation»
- Un tableau du XVIIe siècle de grande dimension (3,50 x 2,50 m)
- Retable «Thérèse d’Avila»
Retables du XIXe siècle comprenant des éléments de la fin du XVIIe dont deux tableaux en médaillon représentant l’un Saint Jean de la Croix et l’autre Sainte Thérèse d’Avila.
L’histoire de ces tableaux et leur origine gardent encore une partie de leur énigme. Ces éléments n’étaient assurément pas destinés à l’église paroissiale de Jaux mais pourraient provenir d’une acquisition permise lors de la Révolution et la suppression de maints couvents et abbayes dont les biens étaient alors vendus à l’encan.
Les Carmélites de Compiègne affectent leur monastère le 23 mars 1648 ; celui-ci est dédié au Mystère de l’Annonciation ; il sera aliéné comme bien national et vendu en 1795.
Le tableau de l’Annonciation dominant l’autel central pourrait alors avoir été récupéré par la famille de Montmorency, protectrice des Arts, qui possédait alors l’ancienne seigneurie située à l’emplacement de l’école actuelle.
Il est vraisemblable que les objets mobiliers majeurs de notre église proviennent de l’ancien Carmel de Compiègne (aujourd’hui transféré à Jonquières) enrichi des dons de Louis XV et de Marie Leszczynska.
Poutre de gloire
Une pièce exceptionnelle de par sa rareté, la « poutre de gloire », de la fin du 16ème, début du 17 siècle sur laquelle apparaissent des sculptures polychromes représentant le Christ et ses apôtres à mi-corps.
L’architecture de l’église de Jaux
Repérage schématique des campagnes de construction. D’après un plan au sol de V. brunelle.
La commune possède au sein de son église un patrimoine précieux et fragile de retables et de tableaux qu’il convient de préserver et de transmettre aux générations futures.
Il s’agit notamment d’un tableau du XVIIe siècle de grande dimension (3,50 x 2,50 m) représentant l’Annonciation, de retables du XIXe siècle comprenant des éléments de la fin du XVIIe dont deux tableaux en médaillon représentant l’un Saint Jean de la Croix et l’autre Sainte Thérèse d’Avila. L’histoire de ces tableaux et leur origine gardent encore une partie de leur énigme. Ces éléments n’étaient assurément pas destinés à l’église paroissiale de Jaux mais pourraient provenir d’une acquisition permise lors de la Révolution et la suppression de maints couvents et abbayes dont les biens étaient alors vendus à l’encan.
Les Carmélites de Compiègne affectent leur monastère le 23 mars 1648 ; celui-ci est dédié au Mystère de l’Annonciation ; il sera aliéné comme bien national et vendu en 1795.
Le tableau de l’Annonciation dominant l’autel central pourrait alors avoir été récupéré par la famille de Montmorency, protectrice des Arts, qui possédait alors l’ancienne seigneurie située à l’emplacement de l’école actuelle.
Il est vraisemblable que les objets mobiliers majeurs de notre église proviennent de l’ancien Carmel de Compiègne (aujourd’hui transféré à Jonquières) enrichi des dons de Louis XV et de Marie Leszczynska.